Il est de l’intérêt de l’apiculteur, et encore plus de celui de ses ruches, d’être conscient de la flore qui l’entoure. Un rucher équilibré à besoin de trouver en abondance du pollen, du nectar, de la propolis et de l’eau.
Chacune des plantes a un potentiel plus ou moins important pour nos abeilles. En effet, nos chères pollinisatrices sont à la perpétuelle recherche de pollen et de nectar.
En Belgique sur environ 1500 plantes, de la plus petit brindille à l’arbre le plus majestueux, à peine la moitié ont un intérêt très variable pour nos ruchers.
On dénombre 400 plantes pollinifères et 600 nectarifères, mais pas plus d’une une trentaine ne peut participer significativement à une récolte nominative de pollen ou de miel.
Il y a peu de plantes nocives et l’instinct de nos chères amies sauront les éloigner de celles-ci, notons cependant deux espèces particulièrement toxiques pour elles : le
☠ ☠ Tilleul argenté ☠ ☠ (Tilia tomentosa) et le ☠ ☠ rhododendron ponticum ☠ ☠
Si vous désirez planter des espèces mellifères, renseignez-vous auprès d’horticulteurs afin qu’ils vous guident dans vos choix quant à leurs expositions idéales au soleil et la qualité des sols qu’ils requièrent afin qu’ils soient dans les meilleures conditions possible pour gratifier nos ouvrières butineuses de fleurs de qualités.
Pensez aussi à ne pas mettre plusieurs plantes présentant de grands intérêts de pollen ou de nectar à la même période, mais tentez de diversifier les floraisons tout au long de la saison de butinage. Vous profiterez aussi de cette diversité de floraison.
Un bon apiculteur veillera également à l’environnement direct existant et essaiera de pallier aux manques de ressources éventuelles en certaines périodes par ses plantations, évitant de ce fait de long vols vers des besoins peu accessibles. Le contrôle régulièrement du poids de quelques ruches peut nous permettre de déterminer les moments d’abondance et de disette, une simple observation peut déjà nous apporter beaucoup de renseignements.
Porter aussi une attention particulière aux plantes invasives qu’il faudra éviter pour les problèmes qu’elles peuvent entraîner.
La propolis est recueillie au printemps et à l’automne, sur les aulnes, saules, marronniers, bouleaux, pruniers, frênes, chênes, ormes, pins épicéas, sapins.
Un environnement sain et diversifié profitera à tous les insectes pollinisateurs. Pensez-y.
Nous survolerons ici les principales plantes qui ont un intérêt apicole en les classant en 4 catégories :
Par convention, elles seront cotées de ♥ à ♥♥♥♥♥ selon leur valeur pollinifères ou nectarifères
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